10 conseils de Teragir pour des vacances plus vertes
Sauf si vous êtes partis en Chine, ne ramenez pas de souvenirs "Made in China"
1. Vous aimez les plages paradisiaques ?
2. Les hébergements écologiques, ne sont pas toujours des tipis au fond du jardin !
3. Initiez-vous aux gourmandises locales
4. Des activités écolos késako ?
5. Se déplacer sans faire de fumée
6. Vous aimez la nature ? Donnez-lui des preuves d’amour !
7. Les gestes de tri ne prennent pas de vacances
8. Profitez et passez moins de temps sous la douche !
9. Les coraux n’ont pas besoin de crème solaire
10. Sauf si vous êtes partis en Chine : ne ramenez pas de souvenirs Made in China
Introduction
Partir en vacances, c’est partir à la rencontre de paysages, de gens et de cultures qui ressourcent. Voilà pourquoi les vacances doivent participer à protéger et non détruire ce que l’on est venu chercher. Pourtant, les faits sont là, et il faut bien l’admettre : les vacances aussi alimentent le réchauffement climatique et l’alarmante destruction de la biodiversité. Comment ? Par les transports, l’alimentation, les achats de vêtements ou de souvenirs, les crèmes solaires, les déchets, les consommations excessives d’eau…
Mais bonne nouvelle ce n’est pas une fatalité ! les vacances peuvent tout aussi bien nous ressourcer en préservant la planète, sans prise de tête, tout en restant dans le plaisir, le dépaysement, la découverte, l’authenticité.
Comment ? Teragir vous donne ici quelques pistes simples et concrètes à emporter dans vos bagages pour mettre en œuvre un ou plusieurs des 17 objectifs de développement durable qui constituent le projet d’action adopté par l’ensemble des pays du monde. Tout devient possible si chacun fait sa part d’effort, à vous de choisir là où c’est le plus facile pour vous. Si vous ne pouvez pas tout faire, vous ne pouvez pas ne rien faire ! Il suffit de s’y mettre : le plus grand des voyages commence toujours par le premier pas !
1. Vous aimez les plages paradisiaques ?
Ça tombe bien il y en a sûrement une près de chez vous ! Pas besoin d’exploser votre bilan carbone pour se prélasser au soleil sur une plage de sable fin et se baigner dans une eau turquoise.
En matière de tourisme, le transport (en avion ou voiture) est la première source émettrice de gaz à effet de serre (75 %), source la plus polluante. Il est donc important de réfléchir à sa destination si l’on veut limiter son impact écologique lors de ses vacances. Il existe en France métropolitaine de magnifiques plages avec un air de tropiques alors n’hésitez pas à sortir des sentiers battus et à découvrir ses endroits qui ne sont peut-être qu’à 2h de train de chez vous.
Si l’envie d’exotisme est trop forte, vous pouvez toujours vous accorder un voyage longue distance tous les 5 ou 10 ans ou encore vous renseigner pour compenser vos déplacements.
Et on n’oublie pas, lorsque pour un même trajet de courte distance il existe une alternative raisonnable à l’avion, on la préfère !
Pour aller plus loin :
https://blog.vaovert.fr/moins-voler-est-ce-vraiment-se-priver/
2. Les hébergements écologiques, ne sont pas toujours des tipis au fond du jardin !
Vous pensez que les hébergements écolos ne sont faits que pour les amoureux de nature sauvage, aptes à survivre dans des conditions rudimentaires de confort ?
Et bien, ce n’est plus le cas ! De plus en plus d’hébergements touristiques, de toute nature et en tout lieu, s’engagent dans la gestion responsable et durable de leur établissement.
Une nuit d’hôtel, c’est en moyenne 6,9 kilos de CO2 dégagé dans l’atmosphère et 178 litres d’eau. Mais dès lors que des mousseurs sont installés, que l’isolation est améliorée et que les achats de produits d’entretien et alimentaires sont faits de manière responsable, la nuitée a bien moins d’impact sur l’environnement !
Comment identifier un hébergement durable ?
Pour savoir si un hébergement que vous avez repéré est durable, vous pouvez consulter son site pour voir s’il présente son engagement responsable et ses actions vertes ou bien s’il affiche une reconnaissance comme par exemple un prix, une bonne pratique citée dans la presse, voire même une certification ou un label qui garantit un contrôle externe de sa démarche. Les plus répandus en France sont Clef Verte, Eco-Gîte, Gîte Panda et Hôtels au Naturel dans les Parcs Régionaux et l’Ecolabel Européen. Vous pouvez aussi passer directement par les sites des labels ou par des sites de réservation spécialisés dans les hébergements responsables comme Vaovert, FairBooking, BookDifferent ou l’appli FairTrip.
Alors, au moment de choisir où vous allez dormir, n’oubliez pas de les privilégier !
Pour aller plus loin :
https://www.ademe.fr/labels-environnementaux
3. Initiez-vous aux gourmandises locales
Ouvrir une mini barquette individuelle de confiture de fraises, déballer brioches, madeleines, biscuits et autres gourmandises emballées individuellement est pratique certes mais c’est une source importante de déchets.
Si les petits déjeuners à rallonge, brunchs, pique-niques et autres apéros font partie de vos petits plaisirs en vacances, alors rendez-vous à la boulangerie du coin ou sur la place du marché du village le plus proche pour découvrir les spécialités culinaires locales ! Pour limiter l’usage de plastique à usage unique, pensez à prendre quelques contenants pour faciliter le transport et limiter les déchets, la gourde sera également votre meilleure amie cet été.
Si vous séjournez en France vous aurez l’embarras du choix pour vous faire plaisir et affiner votre connaissance des gastronomies régionales : Prisuttu, Raviolis à la niçoise, Ratatouille, Soupe au pistou, Flammekueche, Aligot, Truffade, Tartiflette, Fricadelle, Tourtière landaise, Far breton, Gâteau basque, Tropézienne… des doux noms qui ouvrent déjà l’appétit.
Dans tous les pays, vous trouverez des spécialités locales, même s’il est vrai que certains pays ont une tradition culinaire plus étoffée que d’autres. Pour trouver de bonnes adresses facilement, repérez les restaurants remplis de population locale, vous serez rarement déçus !
Quoi qu’il en soit, pensez à consommer des aliments de saison et locaux !
Enfin, si vous êtes vraiment gourmands, pourquoi ne pas organiser vos prochaines vacances sous l’angle culinaire ?
Pour aller plus loin :
https://www.tohapi.fr/blog/carte-france-specialite-gastronomique/
4. Des activités écolos késako ?
On n’y pense pas toujours en vacances, que ce soit en France ou à l’étranger, mais les activités peuvent également avoir un impact sur l’environnement, les Droits de l’Homme et ceux des Animaux.
Un exemple d’une activité énergivore et polluante : le Jet Ski émet de nombreux rejets dans l’air, les huiles de moteur polluent l’eau directement et en plus leur bruit vous dérange pendant la sieste ! Cela ne veut pas dire que l’on doit se priver mais plutôt aller vers des alternatives, comme par exemple le Paddle, on peut apprécier les joies de l’eau sans dégrader la nature.
Si vous voyagez à l’étranger, renseignez-vous bien sur le pays de destination, certains guides de voyage (Viatao, Guide Vert Michelin, …) référencent les organismes qui proposent des activités respectueuses des Droits de l’Homme et des Animaux.
Vous avez déjà choisi votre lieu de vacances ? Vous pouvez découvrir la culture, la gastronomie, la biodiversité locale. Au programme donc : musées ou écomusées, visite dans la nature avec des éco-guides, découverte du patrimoine local, dégustations de productions locales, marchés d’artisans, baignade sur une plage Pavillon Bleu, visite de fermes …
Si vous n’avez pas encore choisi votre destination vous pouvez passer vos vacances dans une Station Verte, ce label garantit des destinations 100% nature : équipement de loisirs, activités, espaces de découvertes… Vous pouvez même aller faire du woofing : des agriculteurs et des particuliers vous offrent le gîte et le couvert, de votre côté vous leur prêtez main forte et vous vous initiez aux différents savoirs faire (agriculture, permaculture, élevage…) !
Bonus : vous ne partez pas ? Surfez sur la tendance du « stay-cation », les vacances chez soi, profitez du calme actuel de votre ville pour la (re)découvrir grâce à des green city tour ou jeux de pistes solidaires…
Astuce : pour éviter de vous charger inutilement, pensez à la location ou à des sites de partages entre particuliers ou à la seconde main pour le matériel de vacances.
5. Se déplacer sans faire de fumée
Quand vous arrivez sur votre site de vacances votre premier réflexe est de prendre une voiture pour aller à la conquête d’un territoire inexploré ? Attendez ! Il existe sûrement d’autres modes de déplacement sur place plus doux pour l’environnement et, notamment, moins émetteurs de CO2.
Actuellement, de plus en plus de territoires mettent en place des navettes pour accéder aux sites touristiques depuis une gare. Renseignez-vous pour savoir si votre destination de vacances dispose de ce service !
Aussi, le nombre d’établissements touristiques proposant des vélos et des vélos électriques aux clients est en hausse. Pourquoi ne pas profiter des bénéfices du vélo tout en gagnant du temps ? Faire du vélo est bon pour la santé et non polluant. De plus, le vélo est facile à garer et permet d’échapper aux pénibles embouteillages de l’été.
Lors de vos prochaines vacances, pensez à vérifier les options disponibles sur votre destination afin de vous déplacer en douceur !
De nombreux sites labellisés Pavillon Bleu ou Clef Verte proposent des modes de déplacements doux en prêt ou à la location pour favoriser l’utilisation des transports plus respectueux de l’environnement. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des Mairies, Offices de tourisme ou ports de plaisance.
Pour aller plus loin :
https://acteurs.tourismebretagne.bzh/structurer-accompagner/accompagnement-production-doffres-touristiques/bretagne-sans-ma-voiture/
6. Vous aimez la nature ? Donnez-lui des preuves d’amour !
Si vous faites partie des amoureux de la nature, voici quelques conseils pour être au plus près d’elle pendant vos vacances, sans participer malgré vous à sa dégradation et à la détérioration de la biodiversité.
Évitez tout d’abord les destinations en situation d’ « over-tourism » dans lesquelles les territoires, les écosystèmes et les populations ne peuvent plus absorber le flux constant de touristes. Ce sera l’occasion de découvrir des régions et des paysages naturels encore authentiques. Vous permettrez aussi à des zones moins connues de bénéficier des retombées de l’activité touristique.
Lors de vos balades dans la nature, choisissez la mobilité douce avec en premier lieu la randonnée ou le vélo qui vous donneront le temps de découvrir votre environnement et sont des activités idéales pour entretenir votre forme.
Pour préserver la biodiversité, pensez à suivre les sentiers pédestres et pistes cyclables pour éviter de piétiner des espèces végétales rares ou de déranger nos amies les bêtes, notamment si ces dernières font parties des 25 821 espèces menacées d’extinction selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Et pourquoi ne pas vous faire accompagner d’un éco-guide qui vous fera découvrir la faune et la flore locale ? Renseignez-vous auprès des Offices de Tourisme qui les référencent. Il existe même certainement des animations ludiques adaptées aux plus jeunes !
Pour aller plus loin :
https://www.tourisme.fr/ (le site des OTs)
http://www.ecobalade.fr/ (recense des balades nature en France)
https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/nature-crise-biodiversite-10-chiffres-70574/
7. Les gestes de tri ne prennent pas de vacances
Pendant vos vacances vous voulez tout arrêter ? Mais notre environnement ne peut pas se mettre en pause !
Saviez-vous que les déchets jetés dans la nature mettent des années à se dégrader et que selon une étude de WWF, 80 000 tonnes de déchets plastiques finissent dans la nature en France au lieu de rejoindre une poubelle pour être triés ?
Vos gestes écologiques peuvent vous accompagner pendant vos vacances : tri des déchets, pique-niques Zéro Déchet, pas de pailles en plastique... Afin de partir l’esprit tranquille et de profiter pleinement de vos vacances, choisissez une destination vous permettant de les mettre en place en toute facilité.
Découvrez les plages labellisées Pavillon Bleu qui disposent toutes d’un système de tri sélectif des déchets et d’une démarche de préservation de l’environnement. L’écolabel Clef Verte vous permettra d’identifier les hébergements engagés dans une démarche environnementale performante : gestion des déchets, de l’énergie, de l’eau…
Faites le bon choix en avance et profitez de la tranquillité de séjourner dans un site écoresponsable !
Pour aller plus loin :
https://www.20minutes.fr/planete/2534879-20190607-mediterranee-quatre-fois-plus-polluee-7e-continent-plastique
https://www.consignesdetri.fr/
https://www.triercestdonner.fr/
https://www.consoglobe.com/duree-vie-dechets-nature-1386-cg
8. Profitez et passez moins de temps sous la douche !
Les douches à rallonge, c’est sympa… mais les vacances aussi. Alors, plutôt que de rêvasser sous la douche en explosant votre consommation d’eau dans une région qui en manque, allez vous balader ou préférez le transat pour le farniente !
De nos jours, un français passe en moyenne 9 minutes sous la douche, les seniors étant les plus rapides tandis que les jeunes traînent le plus. Quand on sait que le débit d’eau moyen d’une douche est de 15 litres par minute, le volume global peut vite atteindre des sommets. Ainsi, une douche de 13 minutes est presque aussi gourmande qu’un bain.
Quelques solutions simples pour diminuer sa consommation : réduire le temps passé sous la douche, couper l’eau pendant que l’on se savonne ou que l’après shampoing pose, s’équiper de douchette moins consommatrice ou de mitigeur thermostatique qui permettent d’atteindre plus vite la température souhaitée.
Et sur les plages, quand il y a des douches à disposition, utilisez-les uniquement pour vous rincez. Garder le shampoing et le savon pour la maison. Ces produits, même écolabellisés, n’ont rien à faire dans l’environnement ! Sur certaines plages, les douches ont d’ailleurs été supprimées pour éviter le gaspillage et remplacées par des rince-pieds qui vous permettent de remettre vos tongs sans difficultés !
Pour aller plus loin :
https://www.jeconomiseleau.org/particuliers/economies-par-usage/la-douche-et-le-bain
https://www.francetvinfo.fr/economie/les-francais-restent-9-minutes-en-moyenne-sous-la-douche_922471.html
9. Les coraux n’ont pas besoin de crème solaire
On ne le répètera jamais assez il est indispensable de protéger sa peau des rayons UV. Le premier réflexe est donc d’appliquer de la crème solaire. Très utiles et largement utilisés il est cependant important d’avoir conscience de l’impact possible des filtres UV présents dans ces produits sur la biodiversité marine.
En vous baignant juste après avoir appliqué votre protection, une partie de celle-ci se retrouvera forcement dans l’eau et avec toutes ses propriétés. 25 000 tonnes de crème solaire se retrouvent ainsi déversées dans la mer chaque année.
On peut voir alors dans certains lieux de baignade très fréquentés une irisation à la surface de l’eau, qui filtrera les UV et perturbera l’environnement.
Le phénomène de blanchissement des coraux, organismes vivants très sensibles aux modifications de leur environnement, est un exemple de ce que peut provoquer une importante concentration de crème solaire dans l’eau. Une étude a montré que les coraux exposés à la crème solaire pouvaient mourir en 48h seulement. Terrible quand on sait que 25% de toute la vie marine dépend d’eux !
Des crèmes existent utilisant des filtres minéraux moins nocifs pour l’environnement que les filtres organiques, mais elles ne sont pas non plus totalement sans impact.
Alors si vous le pouvez, décalez vos heures d’exposition ou utilisez des vêtements protecteurs.
Pour aller plus loin
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/les-cremes-solaires-un-fleau-pour-les-oceans_1930265.html
10. Sauf si vous êtes partis en Chine : ne ramenez pas de souvenirs Made in China
Cela peut paraître évident ! Mais lorsque l’on regarde de plus près au moment d’acheter on se rend compte que le petit aimant souvenir du village a en réalité voyagé plus que nous ! Tous les produits ont un impact environnemental et vous pouvez choisir de minimiser cet impact.
Comment faire ? Différentes options s’offrent à vous entre le local, l’artisanal, l’équitable. Finalement vous avez le choix. Faire découvrir l’Echaudé de Carmaux à ses amis n’a pas de prix. Teragir vous conseille d’apporter des souvenirs gastronomiques locaux, qui sont une bonne manière de prolonger les vacances.
Si vous voulez un souvenir pour toute la vie : l’artisanat local reste la meilleure option et si vous trouvez des artisans qui font de la récup’ vous êtes au top ! Vous êtes en vacances à l’étranger, la meilleure alternative est l’artisanat ou la fabrication locale en pensant au commerce équitable.
Évidemment tout cela dépend de votre budget et si vous avez déjà tout dépensé dans vos vacances, n’oubliez pas que le plus important est ce que vous allez vivre !
Pour aller plus loin :
https://www.lesvadrouilleurs.net/avis-conseils/savoir-bien-acheter-les-cadeaux-souvenirs-a-ramener-de-ses-voyages/
Pour aller plus loin :
https://blog.vaovert.fr/moins-voler-est-ce-vraiment-se-priver/
2. Les hébergements écologiques, ne sont pas toujours des tipis au fond du jardin !
Vous pensez que les hébergements écolos ne sont faits que pour les amoureux de nature sauvage, aptes à survivre dans des conditions rudimentaires de confort ?
Et bien, ce n’est plus le cas ! De plus en plus d’hébergements touristiques, de toute nature et en tout lieu, s’engagent dans la gestion responsable et durable de leur établissement.
Une nuit d’hôtel, c’est en moyenne 6,9 kilos de CO2 dégagé dans l’atmosphère et 178 litres d’eau. Mais dès lors que des mousseurs sont installés, que l’isolation est améliorée et que les achats de produits d’entretien et alimentaires sont faits de manière responsable, la nuitée a bien moins d’impact sur l’environnement !
Comment identifier un hébergement durable ?
Pour savoir si un hébergement que vous avez repéré est durable, vous pouvez consulter son site pour voir s’il présente son engagement responsable et ses actions vertes ou bien s’il affiche une reconnaissance comme par exemple un prix, une bonne pratique citée dans la presse, voire même une certification ou un label qui garantit un contrôle externe de sa démarche. Les plus répandus en France sont Clef Verte, Eco-Gîte, Gîte Panda et Hôtels au Naturel dans les Parcs Régionaux et l’Ecolabel Européen. Vous pouvez aussi passer directement par les sites des labels ou par des sites de réservation spécialisés dans les hébergements responsables comme Vaovert, FairBooking, BookDifferent ou l’appli FairTrip.
Alors, au moment de choisir où vous allez dormir, n’oubliez pas de les privilégier !
Pour aller plus loin :
https://www.ademe.fr/labels-environnementaux
3. Initiez-vous aux gourmandises locales
Ouvrir une mini barquette individuelle de confiture de fraises, déballer brioches, madeleines, biscuits et autres gourmandises emballées individuellement est pratique certes mais c’est une source importante de déchets.
Si les petits déjeuners à rallonge, brunchs, pique-niques et autres apéros font partie de vos petits plaisirs en vacances, alors rendez-vous à la boulangerie du coin ou sur la place du marché du village le plus proche pour découvrir les spécialités culinaires locales ! Pour limiter l’usage de plastique à usage unique, pensez à prendre quelques contenants pour faciliter le transport et limiter les déchets, la gourde sera également votre meilleure amie cet été.
Si vous séjournez en France vous aurez l’embarras du choix pour vous faire plaisir et affiner votre connaissance des gastronomies régionales : Prisuttu, Raviolis à la niçoise, Ratatouille, Soupe au pistou, Flammekueche, Aligot, Truffade, Tartiflette, Fricadelle, Tourtière landaise, Far breton, Gâteau basque, Tropézienne… des doux noms qui ouvrent déjà l’appétit.
Dans tous les pays, vous trouverez des spécialités locales, même s’il est vrai que certains pays ont une tradition culinaire plus étoffée que d’autres. Pour trouver de bonnes adresses facilement, repérez les restaurants remplis de population locale, vous serez rarement déçus !
Quoi qu’il en soit, pensez à consommer des aliments de saison et locaux !
Enfin, si vous êtes vraiment gourmands, pourquoi ne pas organiser vos prochaines vacances sous l’angle culinaire ?
Pour aller plus loin :
https://www.tohapi.fr/blog/carte-france-specialite-gastronomique/
4. Des activités écolos késako ?
On n’y pense pas toujours en vacances, que ce soit en France ou à l’étranger, mais les activités peuvent également avoir un impact sur l’environnement, les Droits de l’Homme et ceux des Animaux.
Un exemple d’une activité énergivore et polluante : le Jet Ski émet de nombreux rejets dans l’air, les huiles de moteur polluent l’eau directement et en plus leur bruit vous dérange pendant la sieste ! Cela ne veut pas dire que l’on doit se priver mais plutôt aller vers des alternatives, comme par exemple le Paddle, on peut apprécier les joies de l’eau sans dégrader la nature.
Si vous voyagez à l’étranger, renseignez-vous bien sur le pays de destination, certains guides de voyage (Viatao, Guide Vert Michelin, …) référencent les organismes qui proposent des activités respectueuses des Droits de l’Homme et des Animaux.
Vous avez déjà choisi votre lieu de vacances ? Vous pouvez découvrir la culture, la gastronomie, la biodiversité locale. Au programme donc : musées ou écomusées, visite dans la nature avec des éco-guides, découverte du patrimoine local, dégustations de productions locales, marchés d’artisans, baignade sur une plage Pavillon Bleu, visite de fermes …
Si vous n’avez pas encore choisi votre destination vous pouvez passer vos vacances dans une Station Verte, ce label garantit des destinations 100% nature : équipement de loisirs, activités, espaces de découvertes… Vous pouvez même aller faire du woofing : des agriculteurs et des particuliers vous offrent le gîte et le couvert, de votre côté vous leur prêtez main forte et vous vous initiez aux différents savoirs faire (agriculture, permaculture, élevage…) !
Bonus : vous ne partez pas ? Surfez sur la tendance du « stay-cation », les vacances chez soi, profitez du calme actuel de votre ville pour la (re)découvrir grâce à des green city tour ou jeux de pistes solidaires…
Astuce : pour éviter de vous charger inutilement, pensez à la location ou à des sites de partages entre particuliers ou à la seconde main pour le matériel de vacances.
5. Se déplacer sans faire de fumée
Quand vous arrivez sur votre site de vacances votre premier réflexe est de prendre une voiture pour aller à la conquête d’un territoire inexploré ? Attendez ! Il existe sûrement d’autres modes de déplacement sur place plus doux pour l’environnement et, notamment, moins émetteurs de CO2.
Actuellement, de plus en plus de territoires mettent en place des navettes pour accéder aux sites touristiques depuis une gare. Renseignez-vous pour savoir si votre destination de vacances dispose de ce service !
Aussi, le nombre d’établissements touristiques proposant des vélos et des vélos électriques aux clients est en hausse. Pourquoi ne pas profiter des bénéfices du vélo tout en gagnant du temps ? Faire du vélo est bon pour la santé et non polluant. De plus, le vélo est facile à garer et permet d’échapper aux pénibles embouteillages de l’été.
Lors de vos prochaines vacances, pensez à vérifier les options disponibles sur votre destination afin de vous déplacer en douceur !
De nombreux sites labellisés Pavillon Bleu ou Clef Verte proposent des modes de déplacements doux en prêt ou à la location pour favoriser l’utilisation des transports plus respectueux de l’environnement. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des Mairies, Offices de tourisme ou ports de plaisance.
Pour aller plus loin :
https://acteurs.tourismebretagne.bzh/structurer-accompagner/accompagnement-production-doffres-touristiques/bretagne-sans-ma-voiture/
6. Vous aimez la nature ? Donnez-lui des preuves d’amour !
Si vous faites partie des amoureux de la nature, voici quelques conseils pour être au plus près d’elle pendant vos vacances, sans participer malgré vous à sa dégradation et à la détérioration de la biodiversité.
Évitez tout d’abord les destinations en situation d’ « over-tourism » dans lesquelles les territoires, les écosystèmes et les populations ne peuvent plus absorber le flux constant de touristes. Ce sera l’occasion de découvrir des régions et des paysages naturels encore authentiques. Vous permettrez aussi à des zones moins connues de bénéficier des retombées de l’activité touristique.
Lors de vos balades dans la nature, choisissez la mobilité douce avec en premier lieu la randonnée ou le vélo qui vous donneront le temps de découvrir votre environnement et sont des activités idéales pour entretenir votre forme.
Pour préserver la biodiversité, pensez à suivre les sentiers pédestres et pistes cyclables pour éviter de piétiner des espèces végétales rares ou de déranger nos amies les bêtes, notamment si ces dernières font parties des 25 821 espèces menacées d’extinction selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Et pourquoi ne pas vous faire accompagner d’un éco-guide qui vous fera découvrir la faune et la flore locale ? Renseignez-vous auprès des Offices de Tourisme qui les référencent. Il existe même certainement des animations ludiques adaptées aux plus jeunes !
Pour aller plus loin :
https://www.tourisme.fr/ (le site des OTs)
http://www.ecobalade.fr/ (recense des balades nature en France)
https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/nature-crise-biodiversite-10-chiffres-70574/
7. Les gestes de tri ne prennent pas de vacances
Pendant vos vacances vous voulez tout arrêter ? Mais notre environnement ne peut pas se mettre en pause !
Saviez-vous que les déchets jetés dans la nature mettent des années à se dégrader et que selon une étude de WWF, 80 000 tonnes de déchets plastiques finissent dans la nature en France au lieu de rejoindre une poubelle pour être triés ?
Vos gestes écologiques peuvent vous accompagner pendant vos vacances : tri des déchets, pique-niques Zéro Déchet, pas de pailles en plastique... Afin de partir l’esprit tranquille et de profiter pleinement de vos vacances, choisissez une destination vous permettant de les mettre en place en toute facilité.
Découvrez les plages labellisées Pavillon Bleu qui disposent toutes d’un système de tri sélectif des déchets et d’une démarche de préservation de l’environnement. L’écolabel Clef Verte vous permettra d’identifier les hébergements engagés dans une démarche environnementale performante : gestion des déchets, de l’énergie, de l’eau…
Faites le bon choix en avance et profitez de la tranquillité de séjourner dans un site écoresponsable !
Pour aller plus loin :
https://www.20minutes.fr/planete/2534879-20190607-mediterranee-quatre-fois-plus-polluee-7e-continent-plastique
https://www.consignesdetri.fr/
https://www.triercestdonner.fr/
https://www.consoglobe.com/duree-vie-dechets-nature-1386-cg
8. Profitez et passez moins de temps sous la douche !
Les douches à rallonge, c’est sympa… mais les vacances aussi. Alors, plutôt que de rêvasser sous la douche en explosant votre consommation d’eau dans une région qui en manque, allez vous balader ou préférez le transat pour le farniente !
De nos jours, un français passe en moyenne 9 minutes sous la douche, les seniors étant les plus rapides tandis que les jeunes traînent le plus. Quand on sait que le débit d’eau moyen d’une douche est de 15 litres par minute, le volume global peut vite atteindre des sommets. Ainsi, une douche de 13 minutes est presque aussi gourmande qu’un bain.
Quelques solutions simples pour diminuer sa consommation : réduire le temps passé sous la douche, couper l’eau pendant que l’on se savonne ou que l’après shampoing pose, s’équiper de douchette moins consommatrice ou de mitigeur thermostatique qui permettent d’atteindre plus vite la température souhaitée.
Et sur les plages, quand il y a des douches à disposition, utilisez-les uniquement pour vous rincez. Garder le shampoing et le savon pour la maison. Ces produits, même écolabellisés, n’ont rien à faire dans l’environnement ! Sur certaines plages, les douches ont d’ailleurs été supprimées pour éviter le gaspillage et remplacées par des rince-pieds qui vous permettent de remettre vos tongs sans difficultés !
Pour aller plus loin :
https://www.jeconomiseleau.org/particuliers/economies-par-usage/la-douche-et-le-bain
https://www.francetvinfo.fr/economie/les-francais-restent-9-minutes-en-moyenne-sous-la-douche_922471.html
9. Les coraux n’ont pas besoin de crème solaire
On ne le répètera jamais assez il est indispensable de protéger sa peau des rayons UV. Le premier réflexe est donc d’appliquer de la crème solaire. Très utiles et largement utilisés il est cependant important d’avoir conscience de l’impact possible des filtres UV présents dans ces produits sur la biodiversité marine.
En vous baignant juste après avoir appliqué votre protection, une partie de celle-ci se retrouvera forcement dans l’eau et avec toutes ses propriétés. 25 000 tonnes de crème solaire se retrouvent ainsi déversées dans la mer chaque année.
On peut voir alors dans certains lieux de baignade très fréquentés une irisation à la surface de l’eau, qui filtrera les UV et perturbera l’environnement.
Le phénomène de blanchissement des coraux, organismes vivants très sensibles aux modifications de leur environnement, est un exemple de ce que peut provoquer une importante concentration de crème solaire dans l’eau. Une étude a montré que les coraux exposés à la crème solaire pouvaient mourir en 48h seulement. Terrible quand on sait que 25% de toute la vie marine dépend d’eux !
Des crèmes existent utilisant des filtres minéraux moins nocifs pour l’environnement que les filtres organiques, mais elles ne sont pas non plus totalement sans impact.
Alors si vous le pouvez, décalez vos heures d’exposition ou utilisez des vêtements protecteurs.
Pour aller plus loin
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/les-cremes-solaires-un-fleau-pour-les-oceans_1930265.html
10. Sauf si vous êtes partis en Chine : ne ramenez pas de souvenirs Made in China
Cela peut paraître évident ! Mais lorsque l’on regarde de plus près au moment d’acheter on se rend compte que le petit aimant souvenir du village a en réalité voyagé plus que nous ! Tous les produits ont un impact environnemental et vous pouvez choisir de minimiser cet impact.
Comment faire ? Différentes options s’offrent à vous entre le local, l’artisanal, l’équitable. Finalement vous avez le choix. Faire découvrir l’Echaudé de Carmaux à ses amis n’a pas de prix. Teragir vous conseille d’apporter des souvenirs gastronomiques locaux, qui sont une bonne manière de prolonger les vacances.
Si vous voulez un souvenir pour toute la vie : l’artisanat local reste la meilleure option et si vous trouvez des artisans qui font de la récup’ vous êtes au top ! Vous êtes en vacances à l’étranger, la meilleure alternative est l’artisanat ou la fabrication locale en pensant au commerce équitable.
Évidemment tout cela dépend de votre budget et si vous avez déjà tout dépensé dans vos vacances, n’oubliez pas que le plus important est ce que vous allez vivre !
Pour aller plus loin :
https://www.lesvadrouilleurs.net/avis-conseils/savoir-bien-acheter-les-cadeaux-souvenirs-a-ramener-de-ses-voyages/